Portugal : Soirée débarquement des sardines au port de Nazaré

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Il n’y a pas que la morue dans la vie des Portugais. Il y a aussi la sardine. Et tous ceux qui l’on goûtée, en boîte ou grillée, servie avec un peu de gros sel, sauront de quoi on parle. Observer son débarquement par milliers un soir de printemps dans le port de Nazaré, un spot mythique de la pêche portugaise à 100 kilomètres de Lisbonne, est le genre d’occasion que l’on n’a pas envie de louper.

Si le fait de s’éloigner un peu au sud de la ville pour atteindre l’entrée du port ne représente pas une épreuve insurmontable, franchir la barrière peut s’avérer un peu compliqué. Sur le sujet, les avis des locaux divergent : « Ils vous demanderont 1 euro », « Ils ne vous laisseront pas rentrer, c’est pour les professionnels ». Difficile au final de savoir si c’est la basse saison ou nos dégaines de potentiels pêcheurs qui nous ont aidés, mais on est rentrés et en gardant notre monnaie.

 

Fangios de la transpalette et vieux jogging de chantier

 

A l’intérieur, le contraste est saisissant entre le calme presque flippant de la quasi totalité des lieux et l’effervescence qui agite le quai où les chalutiers accostent les uns après les autres. Les lumières bleues et blanches balayent le ciel. Les mouettes tournoient par dizaines au dessus de nos têtes. Les hommes et les femmes s’affairent, chacun à son poste : grutiers qui débarquent des caisses pleines à craquer, trieurs et trieuses qui séparent le bon grain de l’ivraie, Fangios de la transpalette qui slaloment jusqu’aux camions, bientôt prêts à partir, chargés du précieux poisson.

Les gens que l’on croise ici tiennent davantage d’Olivier de Kersauson que de Massimo Gargia. Casquette ou bonnet vissé sur la tête, les deux pieds enfilés dans une salopette étanche ou un vieux jogging de chantier. Les visages sont marqués, burinés, les gueules sont cassées.

Petit à petit, les poissons disparaissent et laissent place au nettoyage des bateaux. L’effervescence retombe. Sur un pont, deux hommes allument un barbecue à grands coups d’alcool à brûler. On n’est pas invités. Tant pis, c’est pas grave, on va se boire une petite bière chez Brama.

 

Destination : Portugal | Rubrique : La Vie des autres

Tags : gastronomie - pêche - portugal

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