Concours Nomade : Et toi, c’est quoi ton plus fort souvenir de voyage d’aventure ?

Parce qu’on a tous (ou presque) un jour pris peur à l’avant d’un bus indien bondé, gravi un sommet andin mythique à la seule force de nos mollets, plongé au milieu des dauphins polynésiens ou simplement crevé un pneu de scooter au fin fond des montagnes vietnamiennes, l’agence de voyage Nomade Aventure a décidé de nous réunir pour nous faire revivre nos plus forts souvenirs de voyage d’aventure. Le but : compiler tous ces récits et faire gagner des cadeaux aux meilleurs d’entre-vous.

 

À la clé de vos témoignages : 2000 euros de séjours Nomade à gagner, un appareil photo, des guides de voyage et des abonnements à Trek Magazine et Grands Reportages. Nomade fête ses 40 ans, et vous allez vous en souvenir. Alors, n’hésitez plus, vendez-nous du rêve en barres, faites nous rire ou pleurer. Car oui, en plus, Gizèle est dans le jury. Et pour vous inspirer, elle vous livre les meilleurs souvenirs de sa rédac. Accrochez-vous, bande d’aventuriers.

 

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Vietnam : je ne reconnais plus personne en Yamaha Davidson

« Bientôt 4 jours que nous avons quitté Hué pour parcourir le sud du Vietnam à moto. Ivres de vitesse, dopées au kilomètres, nous filons cheveux au vent vers Saïgon. Folle impression d’être Brigitte Bardot qui ne craindrait plus personne en Yamaha Davidson.
Évidemment, notre niveau déplorable de conduite nous a contraintes à prendre des guides. Le spectacle n’en est que plus hilarant. Accrochées à ces motards de l’extrême, vissées à eux tout au long de la journée avec nos Converses© parisiennes et nos casques à moto d’un autre âge, nous sommes à pleurer de rire. Qu’importe, nous bouffons chaque jour un peu plus de kilomètres et nous adorons ça. Dans les montagnes du centre, nous serpentons en altitude. À Saïgon nous peinons à respirer dans la circulation. Nos visages sont noirs de goudron et nos vertèbres nous supplient d’arrêter. Le soir, assises au bord des routes sur des minuscules tabourets vietnamiens, nous buvons des Saigon beers en nous refaisant le film de la journée. Nous plumons des poulets pour nous nourrir, nous fumons des clopes vêtues de nos blousons en cuir. Personne ne nous croira, c’est sûr. »

 

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En canot à glace sur le Saint-Laurent gelé

« Hiver québécois. -30 degrés au thermomètre de Québec City. Mains qui gèlent et chaussures fourrées. Vêtus de simples chaussettes en gore-tex et de chaussures à crampons, Phillipe et ses potes nous entraînent au bord du fleuve Saint-Laurent. Là, devant les tankers et malgré les bruits des blocs de glace qui craquent, la joyeuse bande de Québécois nous expliquent qu’il va falloir nous lancer. « Dans 30 minutes, ce sera vous sur ces blocs. Ne paniquez pas, on vous promet que vous allez adorer le canot à glace », se marre Philippe. Bande de joyeux givrés. Une demi heure plus tard, l’heure n’est plus à la réflexion. Nous pagayons ferme dans le Saint-Laurent. Philippe et ses coéquipiers nous exhortent et nous encouragent. On se croirait à la course d’aviron Oxford-Cambridge, sans le crachin londonien et avec le froid québécois. Pas le temps de disserter, Félix, l’un des leurs, vient de tomber dans l’eau à 1 degré. Il en ressort hilare. Bande de timbrés. Le rythme reprend. Malgré le froid, malgré le côté hallucinant de la situation, nous pagayons bel et bien sur le Saint-Laurent. L’ivresse de la vitesse et l’exaltation de l’équipe nous transportent. Au fil des coups de pagaie, nous ne sentons plus le blizzard. Nous avons les pieds dans l’eau et le sourire aux lèvres. »

 

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 Soif du diamant et sandales d’Allemand

« Nous longeons la côté brésilienne depuis Recife depuis environ une semaine quand nous décidons de changer un peu de paysage pour rentrer dans les terres. Nous sommes cinq garçons pleins d’avenir et bien décidés à réaliser notre premier trek, en mode sauvage. Le décor, le parc national de la Chapada Diamentina. Le guide, un brésilien d’environ 40 ans, sec comme un coup de trique, petit fils de garimpeiro, les anciens chercheurs de diamants. Dès notre départ, c’est la claque. Des paysages à couper le souffle qui s’enchaînent : cascades, canyons, jungle, falaises, … On commence aussi à souffrir. Niveau d’entrainement, zéro. Niveau d’équipement, zéro. Mes petites tennis achetées 10 euros chez Bata me cisaillent le talons pendant qu’un de mes potes glisse de caillou en caillou bien cramponné dans ses sandales d’Allemand. On en chie. Vraiment. Mais quand on arrive au point de bivouac, à la fin du premier jour, on oublie tout. Une petite rivière bordée de rochers plats, toute proche d’une grotte. On y passera la nuit. Premier souvenir d’autonomie. »

 

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Immersion dans l’étrange Japon

Tous ceux qui y sont allés vous le diront : le Japon est un monde extraordinaire. Au gré du périple soigneusement préparé avant notre départ, nous nous retrouvons donc, après une mémorable ascension en funiculaire, au sommet du Mont Koya – Koyasan comme disent les locaux. Après une journée contemplative en altitude, nous regagnons notre logement pour la nuit : un monastère bouddhiste. La chambre est spartiate mais accueillante. On commencerait presque à trouver goût à la vie spirituelle. A même le tatami nous attendent trois plateaux : dans les bols, une ribambelle de mets aussi jolis que colorés, à la composition absolument non identifiable. Sur nos palais, des goûts et des textures tout aussi improbables. Aventure de l’étrangeté. Le moine qui vient ensuite débarrasser les plateaux pour installer nos sobres couchages ne nous en apprendra pas davantage sur le contenu de nos assiettes. Désorientés mais fiers d’avoir trouvé la bravoure de goûter, nous commençons à conjecturer sur la suite de la soirée. Mais le silence s’est fait dans les couloirs. On se rend aux toilettes sur la pointe des pieds. On ne sait plus s’il vaut mieux tirer la chasse par souci de propreté – quand même – ou si le bruit effroyable qui trahit nos besoins les plus primaires ne serait pas une injure à l’esprit de pureté de nos hôtes. Dans la quiétude du lieu, on n’ose plus souffler mot. Demain, la prière nous attend à 5h. Il est 18h30, extinction des feux. Bonne nuit.

 

À votre tour : comment participer ?
Étape 1 : Rendez-vous sur le blog de Nomade du 30 août au 1er novembre. Postez une photo de votre meilleurs souvenir de voyage d’aventure.
Étape 2 : Ajoutez une légende pour compléter l’image. Faites-nous ressentir l’émotion de ce souvenir à travers un petit récit expressif. Blagues, galères, émotions, tous les récits sont permis. Les critères : originalité, esthétisme, respect du thème.
Étape 3 : faites-tourner le #40ANSNOMADE et demandez à vos amis de voter pour votre photo et de participer à leur tour !
Étape 4 : gagnez plein de cadeaux.

 

Cet article a été réalisé dans le cadre d’un partenariat avec l’agence Nomade Aventure.

La rédaction

Rubrique associée : L'Adrénaline

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