Photo : Adrian Morris, son skateboard et ses voyages dans le viseur de Gizèle
Chaque mois, Gizèle vous fait découvrir un ou une photographe de voyage à suivre de près. Aujourd’hui, direction Barcelone pour retrouver Adrian Morris, alias Mowgli, illustrateur et photographe australien, passé par Istanbul et Santiago et tout juste revenu de Tanger. Vous suivez ? Parfait. On embarque.
Gizèle : Peux-tu te présenter ?
Adrian : Je m’appelle Adrian Morris, mais tout le monde me surnomme Mowgli à cause de ma ressemblance avec le héros du Livre de la jungle et de mon mode de vie nomade. J’ai 25 ans. Je suis photographe, graphiste et illustrateur. J’ai grandi en Australie, sur la Gold Coast mais j’ai vécu un peu partout dans le monde depuis notamment à Istanbul, à New York, à Milan ou à Santiago. Pour le moment, j’ai posé mes valises à Barcelone, en Espagne.
G : Quel est ton premier souvenir de voyage ?
A : Le premier endroit où je suis allé hors des frontières australiennes est Los Angeles. Mes parents m’y avaient emmené quand j’étais tout petit. Même si la culture n’est pas si dépaysante que ça de celle de l’Australie, j’ai trouvé que l’atmosphère de la ville semblait différente. J’étais à l’étranger et pour la première fois, les choses que je voyais ou que j’entendais ne m’étaient pas familières. C’est vraiment ça mon tout premier souvenir de voyage.
G : Quel est le dernier souvenir de voyage que tu aies en tête ?
A : Je suis assis à l’arrière d’un taxi à Tanger, au Maroc. J’essaie tant bien que mal de parler espagnol avec le chauffeur. Je lui demande comment c’est de grandir à Tanger.
G : Quand as-tu commencé à prendre des photos ?
A : J’ai commencé la photographie dans le courant de l’année 2010. J’ai emporté un vieux Pentax© lors de mon second voyage en Inde et depuis, je n’ai plus arrêté de prendre des photos. C’est à ce moment-là que j’ai vraiment senti que j’adorais donner à voir le monde.
G : Quel type de camera utilises-tu ?
A : Ces derniers temps, j’utilise très souvent un compact hybride, le Fuji-Xt1©. C’est un modèle parfaitement adapté au voyage et à la street photography. Quand je fais de l’argentique, je m’équipe en général d’un Nikon F100 ou d’un Nikon FE2. En fait, j’adore travailler en argentique, ça change vraiment la manière d’aborder la photographie. Mais en voyage, c’est aussi très pratique et plus rapide de bosser en numérique. En résumé, j’alterne, et cela me convient parfaitement !
G : Pourquoi as-tu choisi de partager tes photos sur Instagram ?
A : Je ne sais pas trop, je l’ai fait sans réfléchir. C’est facile et rapide de partager ses photos sur les réseaux sociaux et puis ça laisse des souvenirs de mes voyages. Ça me permet d’être devant mon écran d’ordinateur et de me remémorer les choses que j’ai faites et les lieux que j’ai visités.
G : Mis à part tes appareils photo, qu’emportes-tu tout le temps avec toi en voyage ?
A : Je mets toujours dans ma valise mon carnet de croquis et une paire d’écouteurs. Si je vais dans une ville, j’embarque aussi mon skateboard. Je trouve que parcourir une ville en skate reste le meilleur moyen de découvrir un endroit.
Adrian Morris en chiffres :
Photographe depuis 4 ans
Âge : 25 ans
Nombre de followers sur Instagram : 3704
50 à 100 photos réalisées par jour
14 avions pris cette année
La rédaction
Retrouvez plus de photos d'Adrian Morris sur son compte Instagram et sur son Tumblr.
Rubrique associée : Le Grand baz'Art
Tags : instagram - photographie - roadtrip