Sur PassengerShaming, vengez-vous enfin des pieds qui puent en avion

Petite mine d’or de l’indélicatesse aérienne, cette page Facebook et Twitter répertorie en images les comportements les plus animaux des demi-humains que sont nos chers compagnons de voyage en avion. PassengerShaming, ou l’enfer de la promiscuité.

Douzième heure de vol, votre cerveau est dans vos mollets, vos tympans sont tellement saturés qu’ils ne distingueraient plus la 5ème symphonie de Mambo number 5, vous fixez hébété le catalogue duty free de la compagnie aérienne à la recherche vaine d’une quelconque stimulation. Quand soudain, la voilà, la stimulation. Un fumet indescriptible vous assaille. C’est l’heure du repas ? Non, c’est l’heure où les ultimes conventions sociales de base ont sauté sous le poids des heures de vol, emportant avec elles les lacets de votre voisin de siège. Du haut de l’atmosphère, dix orteils vous regardent. Salaud, t’as pas le droit. Range tes pieds, ça pue, c’est gênant. Que dire ? Que faire ? Subir, s’emporter au risque de rendre infernale la cohabitation pour le reste du voyage, ou opter pour la tactique du XXIème siècle. Prenez une photo et, sitôt atterri, postez-la sur PassengerShaming. Cette poilante page Facebook et Twitter tenue par une ancienne hôtesse de l’air compile photos et témoignages de tout ce qui rend les compagnons de voyage en avion absolument insupportables.
Les pieds à l’air, donc, mais aussi les couches sales sur la tablette du voisin, l’éternelle tête ronflante sur l’épaule, l’urine dans la bouteille d’eau vide, oui oui, la décharge publique sous le siège de devant qui déborde sur votre intimité, et même le voisin qui se tripote sa propre intimité tranquillou sous sa tablette, à la cool.

Et aussi quelques petites choses plus légères, comme cette séance de gym dans l’allée centrale, ce cas assez rare d’exhibitionnisme aérien et ce n’importe quoi.

Sur ce, Gizèle vous laisse vous amuser à feuilleter tout ça, son train va entrer en gare, faut qu’elle remette ses chaussures. Ah ces cors aux pieds, décidément ils sont tenaces, les cons.