Idée de weekend : 2CV et frites de carpes dans le parc régional de la Brenne

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  • 1/20 La douce escapade, Brenne.

  • 2/20 Passion frites de carpes, Brenne.

  • 3/20 Au fil des étangs, parc de la Brenne.

  • 4/20 Coucher de soleil, parc de la Brenne.

  • 5/20 Parc régional de la Brenne, Berry.

  • 6/20 En 2CV, parc de la Brenne.

  • 7/20 Libellule, Brenne.

  • 8/20 Promenade avec un guide naturaliste, Brenne.

  • 9/20 Bim, Brenne, Berry.

  • 10/20 Comme un air de roadtrip, 2CV.

  • 11/20 Vue sur la Brenne, survol en avion.

  • 12/20 Instantané brennou, Berry.

  • 13/20 Prêts à décoller, aéroclub du Blanc.

  • 14/20 Attention, cistudes, Brenne.

  • 15/20 Village de Martizay, Brenne.

  • 16/20 Observation des oiseaux, parc de la Brenne.

  • 17/20 Parc régional de la Brenne, Berry.

  • 18/20 Always Berry Cola, Brenne.

  • 19/20 Le pays des 1000 étangs, Brenne.

  • 20/20 Nénuphar, Brenne

Première question, bande de géographes : c’est où la Brenne ?

Rassurez-vous, avant de mettre un pied dans le Berry, Gizèle aussi ignorait la localisation exacte de ce bout de terre composé d’étangs, de carpes et de hérons. Sachez donc que la Brenne est un parc régional situé dans le département de l’Indre, à 45 minutes de voiture de Châteauroux. Si vous venez de Paris, retenez cette info : la Brenne, ses eaux calmes et ses vertes prairies sont à moins de trois heures de la capitale. En langage de RTTistes, cela signifie qu’il s’agit de la destination idéale pour se mettre au vert le temps d’un weekend. En plus, les touristes sont rares et on compte seulement 18 habitants au km2. Cette fois-ci, promis, vous ne vous retrouverez pas nez à nez avec votre collègue de bureau en allant chez le boulanger du coin (#CoucouHonfleur #SalutDeauville). Enfin,  si vous vivez à Tours, Poitiers ou Clermont : vous êtes à côté, alors foncez !

 

Parc de la Brenne

 

 

Mais y’a quoi à voir exactement dans le parc régional de la Brenne ?

Pour vous donner une idée du coin, la Brenne est surnommée « Le pays des mille étangs ». L’eau est donc omniprésente et elle jouxte des champs à perte de vue et d’agréables landes. Si vous rêvez d’un shoot de chlorophylle et d’une bonne dose de tranquillité, vous serez servis. Ah oui, avec tout ce silence, Gizèle a failli oublier : le parc régional de la Brenne est le paradis des oiseaux. Héron pourpré, guifette moustac ou grèbe à cou noir, les specimens ne manquent pas et leur découverte achèvera de parfaire votre formation d’ornithologue du dimanche. En plus, comble du luxe si vous êtes du genre à vouloir tout savoir (#TeamPremiersDeLaClasse), le parc organise des visites commentées et des permanences de guides naturalistes dans plusieurs observatoires (tous les renseignements sont disponibles sur le site Internet du parc). Enfin, un dernier conseil : faites attention à l’endroit où vous posez les pieds, les cistudes d’Europe, ou tortues de Brenne, sont partout. On les bichonne particulièrement du côté de l’étang Cistude, à côté de la Maison de la Nature.

 

Parc de la Brenne

 

 

Comment se déplace t-on dans le parc ?

Le choix est vaste. Si vous êtes du genre gros marcheur, vous pourrez arpenter les sentiers de rando en vous arrêtant dormir dans les chambres d’hôtes qui jalonnent les sentiers. La plupart des boucles se font sur trois jours en moyenne. Si vous préférez le vélo, le parc s’est doté de douze itinéraires balisés. Ici, la terre est plate, vous serez donc loin des sensations du tour de France et du col du Galibier, et c’est tant mieux. Enfin, petit plaisir perso, vous pouvez aussi louer une authentique 2CV au Blanc. Vous sillonnerez alors les routes brennouses les cheveux au vent et le nez en l’air. Gizèle, toujours prête à prendre la route, affiche désormais fièrement ses quelques pointes à 55 km/h en ligne de droite. La preuve avec sa vidéo à 360 degrés sur les routes du parc. De quoi doubler deux cistudes à pleine vitesse et à se faire plaisir le temps de quelques heures.

 

On mange quoi dans la Brenne ?

Qui dit nature et région française, dit souvent gastronomie incroyable. En Brenne, au moment de vous sustenter, vous ferez face à ce choix cornélien : plutôt poisson pêché sur place ou viande du coin ? Étangs oblige, la carpe est à l’honneur. On la déguste comme une frite, à la manière d’un fish and chips brennous, en entrée ou à l’apéro, accompagnée d’une sauce au fromage de chèvre. Mais face à ce déferlement de poissons d’eau douce, les carnivores ne seront pas en reste : on mange aussi de la viande, notamment du côté de l’Auberge des Buttons. Dans la ferme familiale attenante au restaurant, la famille Alamargot élève des vaches depuis plusieurs générations. Les côtes de boeuf y sont aussi délicieuses que gigantesques. Enfin, s’il vous reste un peu de place, le Pouligny-Saint-Pierre, un excellent fromage de chèvre, viendra parfaire ce festin berrichon, que vous ne manquerez d’arroser d’une grand verre de Berry Cola.

 

Brenne

 

 

Où dormir dans le parc ?

Locations entre particuliers, chambres d’hôtes ou campings, les hébergements ne manquent pas. On retiendra le domaine de la Crapaudine, une chambre d’hôtes située à Rosnay. Ici, vous serez accueillis par Maxime, le maître des lieux, et ses fidèles serviteurs Dora la chatte acrobate et Cendrillon, la chienne noctambule. Très impliqué dans la vie locale, Max organise régulièrement des événements, dont des projections de films certains soirs d’été. Apéro au soleil couchant, dîner dans le vaste jardin derrière la longère : le lieu invite à la convivialité. Ici, vous vous endormirez en contemplant les étoiles dans une petite cabane au plafond vitrée ou dans une des chambres joliment décorées de cet ancien relais postal. Une excellente adresse!

 

Parc de la Brenne

 

 

L’hiver, ça vaut le coup aussi ?

Oh que oui ! Si vous étiez occupés à chanter tout l’été, vous pourrez sans problème vous rattraper pendant l’hiver. C’est à cette période qu’ont lieu les célèbres pêches d’étangs. Le principe est simple : chaque année, les étangs de la Brenne sont vidés un à un. Les pêcheurs du coin en profitent alors pour pêcher les poissons au filet. Si la plupart des pêches sont privées, certaines, notamment aux étangs de Bellebouche et de Gabrière, sont ouvertes au public.