Mojitos et têtes de veaux au Meatpacking district de Copenhague

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  • 1/10 Meatpacking district, Copenhague.

  • 2/10 Meatpacking district, Copenhague

  • 3/10 Meatpacking district, Le restaurant Mother, à Copenhague.

  • 4/10 Meatpacking district, Le restaurant Mother, à Copenhague.

  • 5/10 Meatpacking district, Copenhague.

  • 6/10 Meatpacking district, La galerie V1 à Copenhague.

  • 7/10 Meatpacking district, La galerie V1 à Copenhague.

  • 8/10 Meatpacking district, La galerie V1 à Copenhague.

  • 9/10 Meatpacking district, La galerie V1 à Copenhague.

  • 10/10 Meatpacking district, Copenhague

Une gigantesque statue de vache trône au-dessus du bâtiment principal de la rue Slagterboderne (« les étals des bouchers », en français). À ses pieds, des hipsters à casquettes et leurs copines à tote-bags sont alanguis à la cool sur des transats, un verre et une clope à la main. À seulement trois mètres d’eux, des garçons bouchers en blouses tachées de sang déchargent tranquillement d’énormes carcasses de veaux pendues dans des camions réfrigérés. Bon appétit et bienvenue au Meatpacking district de Copenhague, Kodbyen en danois. Avec ses 871 000 mètres carrés, le lieu fait figure d’exception en Europe.

 

La galerie V1 est la plus connue des galeries d’art du district. Les expos s’enchaînent tout au long de l’année, dans des salles au style industriel, autrefois réservées aux bouchers. Éclairées par des néons, suspendues au-dessus du carrelage d’un blanc immaculé, des œuvres d’art contemporain s’offrent aux visiteurs.

Un peu plus loin, le restaurant italien Mother affiche souvent complet. Les jours de beau temps, difficile d’y trouver une table à partir de 19 heures. Depuis 2010, David, le patron, a choisi de s’installer au coeur du Meatpacking district.  « C’est un excellent moyen de préserver la zone qui était un peu laissée à l’abandon.» Si David a entrepris quelques travaux dans la salle intérieure, il y a certains éléments auxquels il ne pouvait pas toucher. « Il ne fallait pas changer la couleur des murs ni le carrelage blanc d’origine. Tout devait rester comme en 1934, la date de création du Meatpacking district ».

 

« This is not a Fucking Cocktail Bar »

 

A quelques mètres de là, le Jolene, son néon rose et sa phrase « This is not a fucking cocktail bar » inscrite au-dessus du comptoir, fait figure d’institution. Vers trois heures du matin, à une heure seulement de la reprise du travail des bouchers, le Jolene affiche salle comble. Dans ce club où le DJ danois Trentemoller a ses habitudes, la bière coule à flot jusque tard dans la nuit. Loin d’importuner les inexistants voisins, l’électro résonne et les fêtards se pressent en grappes jusque devant l’entrée. Un bon plan pour pécho de la petite Danoise.

 

Des étoiles d’ivresse dans les yeux, la plupart des Danois n’hésitent pas à dire qu’ils peuvent facilement passer toute une journée et toute une nuit dans le Meatpacking district. Ils voguent aux rythme des expos, des pizzas maison, une pinte de Carlsberg à la main. Alors Visiteur, méfie-toi : au Meatpacking district, toi aussi, tu te perdras.

 

Destination : Danemark | Rubrique : La Grande bouffe

Tags : art - bar - galerie - gastronomie - nightlife - restaurant

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