Randonnée à Taïwan, dans le parc national de Taroko

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  • 1/18 Redescente vers la Yuleng Cabin, Taïwan trekking taiwan taroko

  • 2/18 Les Five Stones, Parc national de Taroko taroko Five Stones

  • 3/18 Le mont Nanhu, Taroko

  • 4/18 Ascension du mont Nanhu, Taïwan nanhu mountain taiwan

  • 5/18 Nanhu Cabin, Parc national de Taroko nanhu cabin taroko

  • 6/18 Brouillard sur le parc, Taroko Taroko national parc

  • 7/18 1er jour de trek, Parc national de Taroko

  • 8/18 Yuleng Cabin, Parc national de Taroko Yuleng Cabin taiwan taroko

  • 9/18 À l'intérieur du refuge, Nanhu Cabin

  • 10/18 La salle à manger, Nanhu cabin

  • 11/18 Les five stones, Taroko rando taiwan taroko National park

  • 12/18 Un porteur, Five Stones Five stones taroko

  • 13/18 Dans le brouillard, Parc national de Taroko randonnée à taiwan taroko

  • 14/18 2ème jour, Taroko national park

  • 15/18 Parc national de Taroko, Taiwan Parc national de Taroko taiwan

  • 16/18 L'heure du dîner, Taroko National park Taroko National park

  • 17/18 Vers le premier refuge, Taroko

  • 18/18 Nuit en refuge, Parc national de Taroko refuge parc national de taroko

Où se trouve le parc national de Taroko ?

Le parc national de Taroko se situe sur la côte est de l’île de Taïwan, à environ 3 heures de voiture de Taipei, la capitale. En langage « tuku », du nom de la tribu indigène qui peuple encore une infime partie du lieu, « Taroko » signifie « magnifique et splendide ». Rien que ça. La zone compte pas moins de 920 km2 de forêts et de montagnes et abrite de nombreuses espèces animales, dont beaucoup d’oiseaux. Les locaux prétendent que le parc est également peuplé d’ours. À vérifier. D’ailleurs, contrairement à certains endroits du monde, comme le parc de Yosemite en Californie, ici rien n’est fait pour éviter que la bête viennent faire un tour dans votre tente et vous pique vos paquets de chips et votre bas de pyjama. Du reste, aucun plantigrade n’a croisé la route de Gizèle pendant son trek. Sinon, comme le parc de Taroko est surtout connu pour ses gorges et ses excursions à la journée, rares sont les visiteurs à rester plus d’une nuit sur place. Si vous faites ce choix, vous aurez donc l’impression d’être seul au monde (ou presque). Délice.

 

taroko Fives Stones

Passage des Five Stones, Parc national de Taroko

 

Quel itinéraire de randonnée choisir ?

Puisque telle Saint-Thomas, Gizèle ne croit que ce qu’elle voit, voici l’itinéraire pour parvenir au sommet du Mont Nanhu en 4 jours. Le départ s’effectue sur la route qui conduit aux gorges et vous emmène en 5h30 de grimpette au premier refuge : le Yuleng Cabin, situé à 2620 mètres d’altitude. Le lendemain matin, après un bol de riz au lait, vous serez prêts à grimper de nouveau jusqu’à la Nanhu cabin, cette fois à 3400 mètres. Dénivelé et gainage des cuisses garantis pendant cette montée de 6h. Si tout va bien (et si la météo le permet), vous pourrez alors rayonner une journée dans le cirque glaciaire et tenter l’ascension du Mont Nanhu qui culmine à 3742 mètres. Faute de visibilité à plus de deux mètres, Gizèle a dû renoncer à cet exploit. Le lendemain, vous partirez pour une redescente (raide), jusqu’à la Yuleng Cabin. Le dernier jour enfin, vous rejoindrez votre point de départ. Vous voilà désormais trekkeur(se) officiel à Taïwan, prêt(e) à en mettre plein la vue à vos potes restés en France.

 

Parc national de Taroko taiwan

En montant vers le refuge Yuleng, Taroko.

 

Quand partir ?

La meilleure saison pour se rendre dans le parc de Taroko est l’automne. Les mois d’octobre et novembre sont les moins pluvieux de l’île. Attention en revanche si vous séjournez dans la zone en juillet et septembre, car les typhons sont fréquents. Côté températures (coucou Alain Gilot Pétré #oldschool), elles oscillent entre 14 et 27 degrés selon la saison. Le climat étant subtropical, le taux d’humidité est souvent très élevé. En revanche, plus on monte en altitude, plus le froid se fait sentir et il n’est pas rare de voir le thermomètre descendre en dessous de zéro une fois arrivé au refuge de Nanhu. Prévoyez donc des fringues adaptées au froid et un duvet capable de supporter des températures très basses.

 

Les marcheurs se passeront le mot de votre présence et vous serez accueillis avec un grand sourire

 

Quelles démarches faut-il faire avant de randonner ?

Avant de partir, veillez à vous inscrire sur le site www.taroko.gov afin d’obtenir un permis : le « Mountain Pass ». Une fois le permis délivré, vous n’aurez plus qu’à le glisser dans la grosse boîte aux lettres à l’entrée du parc pour signaler votre présence. Pour plus d’informations sur les modalités, vous pouvez également vous rendre à la maison du parc national de Taroko. Attention, celle-ci n’est pas sur le chemin de rando dont nous parlons dans cet article. Il faudra donc que vous fassiez un détour pour vous y rendre.

 

Où dormir dans le parc national de Taroko ?

Plusieurs refuges rythment le chemin jusqu’au Mont Nanhu. Attention, le confort y est extrêmement sommaire et contrairement à nombre de refuges de montagne français, il n’y a pas de table commune où partager les repas. Les trekkeurs taïwainais mangent donc debout, les uns à côté des autres. Dépaysement culinaire garanti. Côté intégration et échange, attendez-vous à être particulièrement sollicités. Les Occidentaux étant rares dans les refuges, les marcheurs se passeront le mot de votre présence et vous serez accueillis avec un grand sourire à chaque étape. Enfin, si les dortoirs ne sont pas votre tasse de thé vert, vous pouvez choisir de planter votre tente aux abords du bâtiment, et de profiter des commodités.

 

nanhu cabin taroko

Nanhu cabin, Parc national de Taroko

 

L’ascension du Nanhu Peak est-elle considérée comme une rando facile ?

Certes, l’ascension du Mont Nanhu n’a rien à voir avec celle de l’Everest mais elle ne s’apparente pas à une promenade digestive non plus. Si la durée de chaque étape reste raisonnable (5h à 6h en moyenne), le dénivelé demeure constant jusqu’au mont Nanhu (1000 mètres par jour environ) et certains passages se révèlent même particulièrement glissants, notamment dans la zone des Fives Stones. Même si le chemin est sécurisé à l’aide de cordes, il convient d’être particulièrement vigilant, surtout si les conditions météo sont instables au moment où vous vous trouvez sur le sentier.

 

Faut-il faire appel à un guide ?

Il est possible d’effectuer l’ascension du mont Nanhu tout seul, en autonomie. Gizèle recommande quand même de s’offrir les services d’un guide pour s’y retrouver plus facilement dans la jungle des panneaux écrits seulement en taïwanais et pour déchiffrer pour vous les codes et les usages des trekkeurs locaux.