Islande : Au musée du phallus de Reykjavik, vous saurez tout sur le zizi

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  • 1/17 Selfie coquin, musée du phallus.

  • 2/17 Musée du phallus, Reykjavik.

  • 3/17 Pénis d'élan et son pelage roux, Reykjavik.

  • 4/17 Musée du phallus , Reykjavik.

  • 5/17 Lampe en peau de scrotum, musée du phallus.

  • 6/17 Les trophées de l'équipe national de handball.,

  • 7/17 Taxidermie, musée du phallus.

  • 8/17 Oh la belle bête, Reykjavik.

  • 9/17 Musée du phallus, Reykjavik.

  • 10/17 Sympa tes étagères Billy, Reykjavik.

  • 11/17 Goodies coquins, musée du phallus.

  • 12/17 Coucou, tu veux voir ma b... ?, Reykjavik.

  • 13/17 Musée du phallus, Reykjavik.

  • 14/17 La grande salle du musée, Reykjavik.

  • 15/17 Pénis de baleine, Reykjavik.

  • 16/17 Musée du phallus, Reykjavik.

  • 17/17 Et si on envoyait une petite carte postale à Mamie, non ?

Au numéro 116 de la rue Laugavegi, rien ne distingue le musée du phallus d’une simple clinique dentaire. Seule la devanture opaque, et l’écriteau gris qui surplombe la porte d’entrée, laissent présager que dans ce local d’un genre particulier, on n’a pas pratiqué de plombage depuis longtemps. Car si la vitrine ne paie pas de mine, une fois à l’intérieur, la chose est un festival de bites. Des phallus de toutes sortes trônent dans des bocaux parfaitement alignés sur des étagères, tandis que les spécimens les plus volumineux, celui des baleines en tête, s’érigent tels des halogènes Philippe Stark dans le salon de nos beaux-parents. Au plafond, des lampes en peau de scrotum (en peau de couilles, si vous séchiez vos cours de SVT pour aller fumer des clopes) éclairent d’impressionnants membres d’animaux, de celui de la baleine bleue et ses 70 kilos à celui du hamster et ses 2 millimètres. Preuve du succès du petit musée, dans la grande et unique salle, les touristes feraient presque la queue pour atteindre l’organe, et espérer décrocher un selfie phallique avec un cétacé.

 

L’idée d’un tel musée nous vient de Sigurður Hjartarson, alias « Siggi », un ancien prof islandais aujourd’hui rangé des bagnoles, qui a eu l’idée folle de créer un espace entièrement dédié à sa passion : la phallologie, soit l’étude des pénis de mammifères. En amassant année après année des dizaines de sexes d’animaux, Siggi a constitué ce que beaucoup de phallologues considèrent comme la plus impressionnante collection de phallus du monde. Son sens du partage a naturellement conduit ce passionné a ouvrir sa collection au public. C’est ainsi que le musée du phallus est né.

 

Dans la grande et unique salle du musée, les touristes feraient presque la queue pour atteindre l’organe

 

Pourtant, malgré les efforts de son créateur, le petit musée n’a pas toujours connu le succès. En 2004, faute de visiteurs, Siggi décide de délocaliser sa création de Reykjavik au petit port de pêche d’Husavik, au nord de l’île. L’homme a alors une idée toute aussi brillante que démesurée : pour attirer le chaland, il érige un pénis géant à l’entrée de son musée. Contre toute attente, la mayonnaise prend : l’endroit attire chaque année de plus en plus de visiteurs, au point d’être rapatrié en 2011 au cœur de la capitale islandaise.

 

Aujourd’hui, Siggi a quitté le business. C’est tout naturellement son fils, Hjörtur Gísli Sigurðsson, qui a repris l’imposant flambeau et accueille chaque année plus de 10 000 visiteurs, avides d’en savoir un peu plus sur une science que trop peu d’universités affichent au programme de leurs masters. D’autant qu’avec la notoriété est venue la consécration. Le 8 avril 2011, le musée a vu arriver un don postmortem d’un genre nouveau : un pénis humain. Pall Arason, un ami de la famille, a en effet décidé de faire don de son outil à son copain Siggi. De quoi assurer une belle pub au musée et venir défier sur leur terrain les 14 joueurs de l’équipe nationale de handball, jusqu’ici uniques et généreux donateurs humains, qui avaient chacun consenti à offrir un moulage de leur membre. Face à un exemple d’altruisme aussi flagrant, les dieux du stade français peuvent aller se rhabiller.

 

 

Destination : Islande | Rubrique : Ich liebe dich

Tags : islande - musée - sexe

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