« Le festival Distortion, c’est le chaos total à Copenhague »

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  • 1/10 Festival Distortion, Photo Marcus Palm Andreassen

  • 2/10 Festival Distortion, Photo Martin Dan Olsen

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  • 4/10 Festival Distortion, Photo Peter Witt

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  • 10/10 Festival Distortion, Photo Martin Dan Olsen

Peux-tu nous parler du festival Distortion, que tu organises chaque année?

Thomas Fleurquin : « Distortion, c’est 100 000 personnes et cinq jours de folie dans Copenhague. Il y a 150 dancefloors, tous dans des lieux complètement dingues. On organise des fêtes dans la rue, d’autres dans des appartements. Il y aussi des sets de DJs sur des bateaux ou dans des bus. Le soir, on fait des raves dans des grands clubs de la ville. C’est le chaos total. Même nous, en tant qu’organisateurs, on perd le contrôle de notre propre festival. C’est une vraie fête dans la ville où tout le monde se la donne. »

 

Quel type de programmation retrouve t-on au fil des ans?

T.F : « Le line up de Distortion s’inspire des grands festivals européens, comme Sonar à Barcelone ou Les Nuits Sonores à Lyon. En 2013, nos résidents étaient Superpitcher et Michael Mayer du label Kompakt. Peet Tong ou Simian Mobile Disco sont déjà venus mixer. Trentemoller était là lors de l’édition 2012. ll y aussi des noms français, comme Zombie Zombie. C’est très éclectique. On a même une scène seapunk, c’est un genre complètement barré d’inspiration années 90, avec de la musique loufoque à la Aqua.»

 

Quelles sont les happening les plus fous que vous ayez organisés pendant Distortion?

T.F : « Chaque année, on file une centaine de bateaux gonflables aux festivaliers. Chacun gonfle son embarcation et se met à l’eau. On organise ensuite une sorte de « slam aquatique », où on porte les gens et leur bateau à bout de bras. On a aussi inventé un autre concept baptisé le « One Minute Rave ». C’est simple : on demande à la mairie de soulever le plus vieux pont de Copenhague pendant trois minutes, et on passe dessous en bateau en mettant de la musique à fond et en dansant. »

 

On décrit souvent Berlin comme la capitale de la fête en Europe du Nord, où se place Copenhague par rapport à sa voisine allemande?

T.F : « Copenhague, c’est un petit Berlin d’1,5 million d’habitants. Ici, les gens sont fêtards. Surtout l’été, quand ils sortent de huit mois d’hiver très rude. Le week-end, ils ont envie de se mettre carton, c’est comme ça. Ils ne sont pas du tout snobs, c’est des gens à la cool. Une fois saoul, un Danois fait rarement n’importe quoi, il ne va pas se mettre à tout casser ou à se battre. En gros, c’est un peuple de gentils fêtards bourrés. »

 

Quels groupes ou quels labels danois faut-il suivre de près?

T.F : « En ce moment, je m’intéresse à un label de house danoise qui s’appelle « Tartelet Records ». Le nom est chelou mais c’est parce que le gars à la tête du truc est un cuistot. Il a voulu faire un clin d’oeil. Il y a aussi « Escho » qui fait tourner de très bons artistes. C’est un label punk. Côté pop, Tomboy, de son vrai nom Thomas Barfod, vaut vraiment le coup.»

 

Peux-tu nous refiler tes bonnes adresses pour sortir à Copenhague?

T.F : « Le Culture Box, une boîte de nuit du centre-ville, a une très bonne programmation. C’est un peu l’équivalent du Rex à Paris. Il y a aussi le Pumpehuset, un club situé dans une ancienne station d’épuration. Sinon le Lopen, dans le quartier de Christiania, accueille souvent de très bons artistes. »

 

Destination : Danemark | Rubrique : L'Autoradio

Tags : art - copenhague - festival - musique - nightlife - soirée

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