Suisse : Villars et Les Diablerets, le paradis de la glisse

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  • 1/13 Session freeride, Villars Gryon

  • 2/13 Les célèbres oeufs, Isenau

  • 3/13 Vue sur les sommets, Villars sur Olon

  • 4/13 La Maison de Montagne de Bretaye, Villars Gryon

  • 5/13 Rampe indoor, Budokan

  • 6/13 Vue sur les Diablerets, Isenau

  • 7/13 Sur les pistes des Diables, Diablerets

  • 8/13 En voiture Gizèle, Villars Gryon

  • 9/13 Train, En montant vers Villars Gryon

  • 10/13 Chambre avec vue, Villars sur Olon

  • 11/13 Selfie télésiège, Villars Gryon

  • 12/13 Plus belle la glisse, Villars Gryon

  • 13/13 Ambiance chill-out, Maison de Montagne de Bretagne

C’est où d’abord ce paradis de la glisse ?

Les stations de Villars Gryon et des Diablerets sont situées en Suisse, dans le canton de Vaud. Les Diablerets restent un spot mondialement connu pour son incroyable glacier, situé à près de 3000 mètres d’altitude. On peut choisir d’y arriver en voiture (compter 3 heures depuis Lyon) ou en train direct depuis Paris. Vous compostez, vous embarquez, vous dormez, vous arrivez. Une ligne TGV Lyria effectue en effet le trajet plusieurs fois par semaine pendant la saison de ski.

 

Quel niveau faut-il avoir pour pouvoir skier sur les différents domaines ?

Ce petit paradis blanc (#CoucouMichelBerger) se divise en trois stations. D’un côté, la classique et familiale Villars Gryon avec ses pistes multicolores et sa délicieuse fondue, engloutie au resto d’altitude entre deux descentes de noires et une descente de vin chaud. De l’autre, les Diablerets, la Mecque de la glisse, avec son glacier, son snowpark et son impitoyable « Run des Cabines », une session de plus de 20 minutes en pleine poudreuse, considérée comme un des meilleurs spots de freeride du monde. Enfin, au milieu de ce joyeux bordel de télécabines, de sticks à lèvres et d’odeur de fromage, se trouve la confidentielle station d’Isenau, accessible en télécabine rouge, un symbole historique de la vallée, qui reste le terrain de jeu préféré des débutants. En résumé, que vous ayez le niveau d’un Luc Alphand, l’appétit de bosses d’un Edgard Grospiron ou le planter de bâton d’un Jean-Claude Dusse, vous trouverez de toute façon votre bonheur dans l’une des trois stations du coin.

 

Villars Gryon

La Maison de Montagne de Bretaye

 

Et après le ski, on fait quoi ?

Une fois votre journée de ski terminée, vous pourrez choisir d’aller vous prélasser dans les bains de Lavey, à 40 minutes de voiture de là. Au programme : sauna, hammam, sources thermales et massages. Dans ce gigantesque centre niché au cœur de la vallée, vous étirerez enfin vos muscles endoloris et jouirez de jets d’eau puissants et salvateurs qui soigneront vos courbatures. Au retour, si l’appel de la fête est plus fort que la fatigue, foncez au MTB (prononcé Mtibi), un bar des Diablerets ou à la Pote, la mythique boite de nuit du village. Et souvenez-vous :  sur un malentendu…

 

On loge où à Villars Gryon ?

Plusieurs choix s’offrent à vous selon vos envies. À Villars Gryon, la meilleure solution consiste à loger à la Maison de Montagne de Bretaye. Cet ancien chalet militaire aux volets rouge et blanc, drapeau suisse oblige, est aujourd’hui un hôtel planté au milieu de nulle part, où l’on ne compte plus une seule âme qui vive après la fermeture du domaine skiable. Une fois la dernière liaison de train effectuée, vous serez donc seul(e) en pleine nature, accoudé(e) au comptoir d’un improbable chalet canadien, construit par les deux gérants du lieu. À vous l’air pur et les tournées d’abricotine au-dessus des peaux d’ours accrochées au mur. Graou. De quoi vous donner des forces pour votre journée de ski du lendemain.

 

En montant vers Villars Gryon

En montant vers Villars Gryon

 

Et aux Diablerets, on loge où ?

Les stations de Villars et des Diablerets se rejoignent facilement en seulement 20 minutes de télécabine. Vous pouvez donc tout aussi bien dormir aux Diablerets en choisissant l’un des hôtels du village, comme l’Auberge de la Poste. Mais si vous êtes adepte des sports de glisse, que vous avez usé vos fonds de culottes au skatepark de votre ville natale et que vous ne comptez plus les heures passées à visionner des vidéos de snowboard, alors, c’est au Budokan qu’il faudra poser votre sac à dos et votre combi fluo. Ce chalet sur les hauteurs des « Diables », comme disent les locaux, attire rarement l’œil du voyageur. Et pourtant. Une fois à l’intérieur, préparez-vous à en prendre plein les mirettes et à vous dégourdir les gambettes. Car si malgré son sauna, le premier étage et ses chambres en dortoirs ne paient pas de mine, Dre, le proprio, s’est payé un coup de folie au sous-sol. C’est là qu’il a construit une rampe de skate indoor, un bar à bières et à cocktails et un snowpark extérieur. Un délire de gamin qui fait du Budokan « the place to be » dans toute la région.

 

On mange quoi dans ce coin-là de Suisse ?

On reconnaît bien là votre appétit de grands voyageurs ! Évidemment dans cette région de joyeuses vaches et de verts pâturages, impossible de passer à côté de l’éternelle fondue. Mais dans le canton de Vaud, le saucisson vaudois, une grosse saucisse cuite au feu de bois, règne lui aussi en maître. Tant qu’à parler de calories et d’irrésistible envie de gras, évoquons aussi l’incroyable crème double, que l’on accompagne de meringues de Fribourg. Un véritable régal que l’on arrose de vin chaud, d’abricotine ou de williamine. Et si après tout ça, vous en voulez encore, sachez qu’il existe aussi une eau de vie ultralocale, baptisée les Diablerets. À la vôtre.

 

 

 

Destination : Suisse | Rubrique : L'Adrénaline

Tags : gueule de bois - ski - snowboard - sport - suisse

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